La création d'établissements est favorable à Antananarivo Renivohitra.
Au cours du premier trimestre 2017, le nombre de nouveaux établissements formels dans la région Analamanga est de 2 371 contre 1 446 au quatrième trimestre 2016, soit une forte hausse de 64,0 % en glissement trimestriel. Des augmentations sont observées au niveau des districts de la région Analamanga. La création d’activités demeure faible dans le district d’Ankazobe. Cependant, le nombre d’établissements crées dans le district d’Ankazobe augmente en glissement trimestriel : 18 au premier trimestre 2017 contre 12 au quatrième trimestre 2016.
L’augmentation du nombre des nouveaux établissements est
observée quel que soit la forme juridique. De même, le nombre
d’établissements crées par mois au premier trimestre 2017 ne
cesse d’augmenter : 667 en janvier 2017, 824 en février 2017 et 881
en mars 2017.
Au premier trimestre 2017, les nouveaux établissements implantés
à Antananarivo Renivohitra sont majoritaires (57,6%). En fait,
Antananarivo Renivohitra est propice à la création d’activités où
le climat des affaires y est favorable. Le nombre de création est le
plus élevé dans le district d’Antananarivo I (20,7%) tandis qu’il est
le plus faible dans le district d’Antananarivo VI (3,5%).
Au premier trimestre 2017, à Analamanga, 8 nouveaux établissements sur 10 sont des entreprises individuelles.
Au premier trimestre 2017, la plupart des nouveaux établissements sont des entreprises individuelles (81,9% contre 77,1% au quatrième trimestre 2016).
Le nombre des nouvelles entreprises individuelles augmente fortement de 74,3% en glissement trimestriel.
Suivant la répartition des nouvelles créations par secteur d’activité au premier trimestre 2017, le nombre de nouveaux établissements dans le secteur primaire baisse légèrement de 1,1 point par rapport à celui du quatrième trimestre 2016. Pourtant, le nombre de créations dans les secteurs secondaire et tertiaire augmentent fortement : respectivement de 25,8% et de 70,1%.
Au premier trimestre 2017, 28,3% des nouveaux opérateurs opèrent dans le commerce de détails.
Selon la répartition des nouveaux établissements par branche d’activités, l’activité commerciale domine, soit 41,7% des créations. L’effectif des commerçants au détail augmente de 132,6 % entre le quatrième trimestre 2016 et le premier trimestre 2017.
De même pour les commerçants grossistes, au cours de la même période, leur effectif augmente de 46,5% (217 grossistes au quatrième trimestre 2016 et 318 grossistes au premier trimestre 2017). L’effectif d’établissements nouvellement créés opérant dans le domaine de la télécommunication et du transport de marchandises augmente : respectivement de 58,5% et de 65,6%. Au cours de la même période, les nouveaux opérateurs de la branche Agriculture, Elevage et la sylviculture ne représentent que 0,8% des activités nouvellement créés à Analamanga.
Au premier trimestre 2017, 12,8% des nouveaux opérateurs s’intéressent à la branche «services rendus aux entreprises» et 13,7% des nouveaux opérateurs s’intéressent à la branche «transports de voyageurs». Par rapport au quatrième trimestre 2016, leur part augmente respectivement de 32,1% et 49,3%. De même, des augmentations d’effectif relativement importantes sont notées au niveau des branches «hôtel, restaurant, bar et autres services».
En effet, entre le dernier trimestre 2016 et le premier trimestre 2017, l’effectif des établissements de la branche «hôtel, restaurant, bar» et celui de la branche «Autres biens et services» augmentent respectivement de 50 et de 37 à 100 et 112. Néanmoins, des baisses de l’effectif des créations d’établissements sont observées au niveau de l’industrie textile (de 46 à 31 établissements), la Papeterie, édition, imprimerie (de 24 à 1 établissement).
Au premier trimestre 2017, la moitié des nouvelles entreprises individuelles démarre leur activité avec 1 000 000 d'ariary ou moins.
Au premier trimestre 2017, le fonds de démarrage médian de nouveaux établissements nouvellement créés reste stable par rapport à celui du quatrième trimestre 2016.
En effet, la moitié des SARL et des EURL démarrent leurs activités avec 2 000 000 d’Ariary ou moins au premier trimestre 2017.
De même, le fonds de démarrage de la moitié des EI reste inchangé entre les deux trimestres: 1 000 000 Ariary ou moins. Entre le quatrième trimestre 2016 et le premier trimestre 2017, les fonds de démarrage moyens des SARL augmentent de 1,9%.
Par contre, au cours de la même période, ceux des EURL et des entreprises individuelles et autres diminuent respectivement de 10,3% et de 11,7%.